Il est des carrières professionnelles rectilignes. D’autres beaucoup moins. Celle d’Aurélie Gasparin appartient aisément à la deuxième catégorie.
Passons très vite sur son enfance, adolescence et période estudiantine vécue du côté de Nice. Passons l’obtention d’un Bac +3 Communication Evènementielle Relations Publiques au sein de l’école Tunon.
« Je me suis très vite rendu compte que l’Hôtellerie de luxe n’était pas assez vraie pour moi, et que pour la communication évènementielle il fallait essentiellement rester sur Paris où j’ai fait ma troisième année. Et ça pour moi, ce n’était pas possible ».
Retour à Nice donc.
« Il fallait travailler, j’ai donc fait quatre ans dans la téléphonie, en boutique. Mais la force de vente, ce n’était pas non plus pour moi. Durant cette période, pour améliorer les fins de mois, j’ai commencé à travailler dans la restauration en faisant des extras dans un établissement, sur le port de Nice ».
Très vite, Aurélie fait le grand saut.
«J’ai travaillé durant six ans au café Borghèse. Là, Alexandre, le patron, m’a fait confiance. J’y ai tout appris ».
L’amour tape alors à la porte.
« J’ai rencontré Ana, on s’est très vite mariées et je l’ai rejointe à Dijon en 2012. Dans la foulée, nous avons eu des jumeaux : Léo et Lise. Ils ont 13 ans aujourd’hui. Professionnellement, je suis très vite repartie dans la restauration. J’ai fait huit ans aux côtés de Madame Joly à la Pizza Paolo à la Toison d’Or où j’ai fini responsable de salle. Mais post Covid, j’ai eu envie de faire autre chose, d’avoir aussi des horaires fixes pour vivre pleinement avec ma famille ».
Aurélie intègre alors la SPLAAD (Société Publique Locale Aménagement de l’Agglomération Dijonnaise) où elle s’adonne à la RH et à la comptabilité. Un an et demi précisément. Mais le virus revient, comme un boomerang.
En 2022, retour à la restauration. Mais par la grande porte.
« J’ai racheté la Brasserie du Marais à Dijon. Pour moi, c’était une façon de boucler la boucle, en prenant la tête d’un établissement ».
Trois années intenses, exigeantes et chronophages :
«On a eu des supers retours, la première année surtout, ça a super bien progressé. Mais le changement de chef, la fatigue aussi m’ont pesé. Et puis ma famille en pâtissait beaucoup trop ».
La décision est prise : Aurélie vend l’établissement en juin 2024.
« J’ai pris trois mois de vacances pour me reconstruire, où je me suis rendu compte que j’avais fait le tour de la restauration, explique-t-elle. Je me suis alors dit que le monde de la formation, le fait de transmettre, m’intéressait beaucoup ».
SELFORME arrive donc à point nommé.
« J’ai intégré le CFA en mars 2025, en CDD pour débuter, puis en CDI depuis le 1er juillet. J’ai commencé par la certification et là, désormais, je suis à l’administratif. J’y apprends la gestion des contrats, l’interface avec les employeurs, les OPCO pour le suivi et le fonctionnement ».
Fidèle à ses habitudes, Aurélie Gasparin regarde déjà devant elle. A 39 ans, elle sait ce qu’elle veut.
«Moi, j’aime les défis, les challenges, j’ai besoin de tout voir, de tout comprendre. Je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre mais la polyvalence ne me fait pas peur, je m’adapte. J’ai toujours préféré la pratique à la théorie. Au sein de SELFORME, je veux me donner les moyens d’avancer afin de saisir les opportunités à venir ».
Le message est passé.
Mentions légales | CGV | Contactez-nous | Réglement intérieur | Certificat Qualiopi | Mise à jour : mars 2024
Du niveau 3 au niveau 6 (CAP à Bac +3), suivez une formation dans les domaines du marketing, de l’administratif, de la vente et du numérique